Communiqué de presse

La Cour suprême limite les protections du droit de naissance et les droits constitutionnels  

Aujourd'hui, la Cour suprême des États-Unis a suspendu la décision d'un tribunal fédéral de district qui protégeait la garantie de citoyenneté du 14e amendement à toute personne née aux États-Unis. Dès son entrée en fonction, le président Trump a publié un décret visant à mettre fin à cette garantie. Les tribunaux fédéraux ont rapidement bloqué ce décret par des injonctions nationales, le considérant comme une violation flagrante de la Constitution.

Contact média

Katie Scally

Directrice des communications
kscally@commoncause.org

WASHINGTON-Aujourd'hui, la Cour suprême des États-Unis a suspendu la décision d'un tribunal fédéral de district qui protégeait la garantie de citoyenneté du 14e amendement à toute personne née aux États-Unis. Dès son entrée en fonction, le président Trump a publié un décret visant à mettre fin à cette garantie. Les tribunaux fédéraux ont rapidement bloqué ce décret par des injonctions nationales, le considérant comme une violation flagrante de la Constitution.

L’implication pratique de la décision de la Cour suprême est que ces injonctions ne s’appliqueront qu’aux personnes qui ont contesté le décret exécutif et uniquement dans les juridictions des tribunaux qui les ont émises.

Common Cause a déposé une plainte amicus bref dans Trump c. CASA Inc., affirmant que ce n’est pas seulement l’avenir de la citoyenneté de naissance qui est en jeu, mais aussi la capacité des tribunaux fédéraux à défendre les droits constitutionnels contre les excès présidentiels.

Déclaration de Virginia Kase Solomon, présidente-directrice générale de Common Cause

La Cour suprême a aujourd'hui tourné le dos au peuple américain et laissé notre Constitution à la merci des caprices d'un président sans foi ni loi. La vie de milliers d'Américains sera bouleversée, et nombre d'entre eux seront expulsés à tort. Cette décision compromet la capacité des tribunaux fédéraux à protéger la Constitution contre un président qui ne respecte pas l'État de droit et qui déteste ceux qui ne lui ressemblent pas.

Ce n'est pas parce que le président Trump souhaite abolir le droit du sol qu'il a le pouvoir de réécrire la Constitution par décret. En fin de compte, les tribunaux se prononceront contre cet acte manifestement inconstitutionnel du président. Mais la décision d'aujourd'hui empêche les tribunaux inférieurs de mettre fin à des actes inconstitutionnels à l'échelle nationale avant qu'ils ne causent de graves dommages.

Cette décision aura des conséquences néfastes. Des familles seront déchirées. L'administration Trump s'en servira pour expulser illégalement des citoyens, en violation de l'article 14.ème Amendement.

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