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Le Congrès prend des mesures pour protéger les lanceurs d'alerte au sein du VA
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La semaine dernière, le Congrès a pris des mesures pour protéger les lanceurs d’alerte au sein du ministère des Anciens Combattants, en proie à de nombreux scandales, et pour permettre aux fonctionnaires de sanctionner ou de licencier plus facilement les employés du ministère qui négligent ou maltraitent les patients.
La « Loi de 2017 sur la responsabilité et la protection des lanceurs d’alerte du ministère des Anciens Combattants », désormais soumise au président Trump, crée un nouveau bureau au sein du VA et renforce les normes éthiques pour les employés du VA.
Le nouveau bureau, le Bureau de la responsabilité et de la protection des dénonciateurs, est présidé par un secrétaire adjoint et relève directement du secrétaire des Affaires des anciens combattants. Le secrétaire adjoint enquêtera sur les signalements de violations de l'éthique et fera rapport au secrétaire pour qu'il prenne des mesures supplémentaires.
Le projet de loi crée également de nouvelles directives pour le ministère dans son ensemble, modifiant une loi de 2014 visant à résoudre des problèmes similaires. Parmi les dispositions du nouveau projet de loi figurent des règles plus simples pour la suspension, la rétrogradation et le licenciement des employés pris en flagrant délit de violation politique du département et loi fédérale, une meilleure responsabilisation des cadres supérieurs au sein du ministère et davantage de transparence au sein du ministère.
Ce projet de loi intervient trois ans après qu'un scandale a secoué le VA lorsqu'il a été découvert que le département avait dissimulé des informations suggérant qu'il faisait attendre les vétérans ayant besoin de soins médicaux jusqu'à quatre mois et que certains sont morts par manque d'attentionLe scandale a conduit à la démission du secrétaire aux Anciens Combattants de l'époque, Eric Shinseki.
Le nouveau projet de loi vise à résoudre les problèmes révélés par le scandale. Si le projet de loi est adopté comme prévu, il obligera le secrétaire adjoint à soumettre un rapport annuel au Comité sénatorial des affaires des anciens combattants détaillant les activités du bureau et fournissant des recommandations sur la manière d'améliorer la responsabilisation au sein du ministère.
Les dispositions du projet de loi relatives aux dénonciateurs visent à dissimuler l'identité de l'informateur et à le protéger contre les représailles. En outre, le projet de loi exige que toute information découverte par un dénonciateur ou un autre membre du personnel du ministère soit traitée de manière appropriée dans les 60 jours par le secrétaire. Si ce n'est pas le cas, l'information est soumise au Comité des affaires des anciens combattants pour une éventuelle mesure disciplinaire.
Ce projet de loi a été adopté avec un large soutien bipartisan. Le sénateur Marco Rubio, républicain de Floride, un législateur étroitement lié au Tea Party, en était le principal parrain et ses 39 coparrains incluent sept démocrates. Cela est de bon augure pour les futurs efforts de réforme de l'éthique ; les partisans espèrent que si le projet de loi s'avère efficace, il pourra servir de modèle à d'autres lois renforçant la responsabilité et la surveillance des ministères fédéraux.