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Un comité d'éthique enquête sur les liens persistants d'un membre du Congrès avec son ancien assistant
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Les observateurs du Comité d'éthique de la Chambre des représentants ont détecté quelque chose d'étrange dans le bureau du représentant de l'Illinois, Luis Gutirrez.
Selon certaines informations, Gutirrez aurait payé à son ancien chef de cabinet, Doug Scofield, environ 1 500 000 TP4T — soit environ 1 100 TP4T par mois — des fonds des contribuables pendant 10 ans pour former le personnel, réviser et rédiger des communiqués de presse et aider à faire connaître les activités de Gutirrez.
Rien qu'en 2012, Gutirrez a versé à Scofield 1472 000 THB, soit près de cinq fois plus que ce que d'autres entrepreneurs ont reçu pour la formation du personnel du Congrès. Et juste un an après que le cabinet de lobbying éponyme de Scofield a obtenu le Greater Chicago Food Depository, une banque alimentaire, comme client, Gutirrez a contribué à verser 1539 500 THB de fonds fédéraux aux programmes et services de la banque alimentaire.
Scofield est également le co-auteur des derniers mémoires de Gutirrez : Toujours en train de rêver : mon voyage du Barrio à Capitol Hill, qui est sorti l'automne dernier.
Tous ces liens soulèvent de très sérieuses questions. Selon Lisa Gilbert, directrice de Public Citizen's Congress Watch, Scofield « était simultanément salarié d'un député et représentait des clients de sa circonscription qui demandaient et obtenaient des subventions du député ». C'est pour le moins peu recommandable, mais cela constitue également un conflit d'intérêts reconnaissable.
Bien que les règles du Comité d’administration de la Chambre permettent aux membres de « conclure des contrats avec des entreprises ou des particuliers », ces contrats ne peuvent être conclus que pour des « services administratifs généraux, non législatifs et non financiers » ; les membres ne sont pas « autorisés à se procurer des services de conseil ». Le contrat signé entre Gutirrez et Scofield prévoyait que Scofield fournisse une formation sur « l’élaboration de messages non législatifs » en plus de ses autres services.
Le Comité d'éthique a prolongé de 45 jours son délai initial du 20 mars pour agir, le temps de terminer l'enquête qui lui a été confiée en décembre par le Bureau indépendant d'éthique du Congrès (OCE).