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5 façons dont ALEC nie la science du climat

L'American Legislative Exchange Council (ALEC), un groupe de pression secret financé par les grandes compagnies pétrolières et les frères Koch, a récemment menacé de poursuites judiciaires Common Cause pour les avoir qualifiés de « climatosceptiques ». La question se pose donc : la plainte de l'ALEC est-elle fondée ? Voici les faits :

L'American Legislative Exchange Council (ALEC), un groupe de pression secret financé par les grandes compagnies pétrolières et les frères Koch, a récemment menacé de poursuites judiciaires Common Cause pour les avoir qualifiés de « climatosceptiques ». La question se pose donc : la plainte de l'ALEC est-elle fondée ? Voici les faits :

1. Les projets de loi modèles de l'ALEC favorisent l'incertitude quant à la science du climat

Le modèle de loi de l'ALEC, « Interstate Research Commission on Climatic Change Act », porte atteinte à la science du climat en promouvant l'idée que l'activité humaine « pourrait » modifier le climat, que le changement climatique pourrait être « bénéfique » et qu'il existe une « grande incertitude scientifique » autour du changement climatique. Le modèle de loi de l'ALEC, « Environmental Literacy Improvement Act », encourage les enseignants à enseigner une vision « équilibrée » du changement climatique, malgré le fait que plus de 971 TP3T de scientifiques s'accordent sur la science du changement climatique.

2. L'ALEC accueille des climatosceptiques lors de ses conférences

L'ALEC accueille régulièrement des climatosceptiques lors de ses conférences, notamment le Heartland Institute, qui a récemment fait une présentation lors de la conférence annuelle 2014 de l'ALEC, au cours de laquelle des points de discussion ont été donnés aux politiciens affirmant qu'« il n'existe pas de consensus scientifique sur le rôle de l'homme dans le changement climatique » et que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations Unies « n'est pas une source crédible de données scientifiques ou économiques ».

3. Les principaux dirigeants de l'ALEC nient la science du climat

Interrogée récemment sur la question de savoir si l'homme était le principal responsable du changement climatique, Lisa Nelson, PDG d'ALEC, a répondu : « Je ne connais pas les données scientifiques à ce sujet. » De plus, dans un communiqué de presse de 2007, le président national d'ALEC, le représentant Phil King du Texas, a qualifié le réchauffement climatique de « mauvaise science ».

4. L'ALEC a toujours promu le déni du changement climatique

En plus de ses intervenants climatosceptiques et de ses projets de loi modèles, le site Web de l'ALEC présentait en 2005 un document intitulé « Top 10 Myths About Global Warming », rédigé par le directeur du groupe de travail sur les ressources naturelles de l'ALEC à l'époque.

5. Les principaux médias ont qualifié ALEC de climatosceptique

Ce n'est pas notre seul problème ! Le New York Times a déclaré qu'ALEC « s'attribue le mérite d'avoir fait avancer une législation qui, selon lui, a sapé la science climatique ». Bloomberg a publié un article affirmant que « l'ALEC a prôné des points de vue sur le changement climatique éloignés du consensus scientifique ». Le National Journal et le Washington Post ont tous deux écrit des articles sur la façon dont le libellé du modèle de législation de l'ALEC va à l'encontre du consensus scientifique, et l'année dernière, Salon a publié un article intitulé « L'ALEC tente de prouver qu'elle ne ment pas sur le changement climatique, mais échoue lamentablement ».

Il est clair qu'ALEC tente de faire taire ses opposants et le public qui a exhorté les entreprises à rompre leurs liens avec cette organisation controversée, mais nous n'abandonnons pas. Rejoignez-nous pour demander à Pfizer de quitter ALEC !

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